L’enjeu est triple pour les États-Unis: retrouver leur autonomie stratégique en matière de vols spatiaux habités et leur prestige entaché par l’arrêt de la navette Atlantis en 2011. Mais aussi, sur le plan économique, réduire le coût du voyage vers la Station spatiale internationale (ISS). Depuis neuf ans, la Nasa devait s’en remettre au russe Soyouz pour envoyer ses astronautes à bord de l’ISS. En situation de monopole, les Russes ont multiplié par quatre le prix du ticket entre 2007 et 2018: 81 millions de dollars par passager.
Hier soir, une fusée Falcon 9, construite par SpaceX, devait décoller du pas de tir 39A – celui-là même d’où se sont élancées les missions Apollo –, depuis le centre spatial Kennedy en Floride. Le décollage était prévu à 16h33 (22h33 en Suisse) si la météo le permettait.
«Un pari audacieux»
Placée au sommet du Falcon 9, la capsule Crew Dragon, également...