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Soutien à la Grèce organisé

Les Vingt-Sept veulent éviter tout «appel d’air», pour empêcher de provoquer une nouvelle vague migratoire.

05 mars 2020, 00:01
Migrants enter a Greek Navy ship which will accommodate them at the port of Mytilene on the northeastern Aegean island of Lesbos, Greece, on Wednesday, March 4, 2020. Turkey made good on a threat to open its borders and send migrants into Europe last week. In the past few days hundreds of people have headed to Greek islands from the nearby Turkish coast in dinghies. (AP Photo/Panagiotis Balaskas) Greece Turkey Migrants

C’est une semaine noire pour l’UE et pour la Commission von der Leyen. Alors qu’elle fêtera, en début de semaine prochaine, ses cent jours d’exercice et qu’elle vient de présenter en grande pompe la loi climat, la voilà rattrapée par la question de la migration.

Le sujet est, désormais, en haut de la pile des dossiers de l’exécutif européen depuis que Recep Tayyip Erdogan a choisi, vendredi, d’«ouvrir les portes» pour soulager la Turquie du «fardeau» des migrants.

L’objectif des Vingt-Sept est double. Alors que le leader turc les a encore appelés à «apporter leur soutien aux solutions politiques et humanitaires turques en Syrie», les Européens veulent montrer à Ankara qu’il n’est pas question de céder au chantage. La réunion des ministres européens de l’Intérieur, convoquée en urgence, veut éviter tout «appel d’air supplémentaire», Les Vingt-Sept souhaitent prêter main-forte aux Grecs, qui ont vu arriver, ces jours, plus de 20...

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