L’un après l’autre, les dirigeants du G7 ont gravi à pied, vendredi peu avant midi, les ruelles escarpées menant au théâtre antique de Taormine, perché à 200 mètres d’altitude sur un promontoire dominant les côtes siciliennes, non loin de l’Etna. Le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, attendait ses hôtes sur ce site somptueux pour la cérémonie d’ouverture du sommet des pays les plus industrialisés.
Theresa May, Angela Merkel, Justin Trudeau et Emmanuel Macron l’ont embrassé. Donald Trump, dont la limousine blindée était trop grande pour les rues étroites de la vieille cité, a dû se résoudre à cheminer lui aussi à pied mine fermée, moue contrariée. Sur les images retransmises par les télévisions, ses homologues ne se bousculaient pas autour de lui, une fois la cérémonie terminée, pour briser la glace.
«Problème de traduction»
Après l’étape bruxelloise, la veille, où il a pris de front ses partenaires de l’Otan...