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Seule, la France veut une coalition au Sahel

La ministre française des Armées, Florence Parly, cherche à convaincre l’Europe et les Etats-Unis de prêter main-forte à la France.La ministre française des Armées, Florence Parly, cherche à convaincre l’Europe et les Etats-Unis de prêter main-forte à la France.

20 janv. 2020, 00:01
epa08037026 A handout photo made available by French Defense Communication and Audiovisual Department (ECPAD) shows French soldiers paying their respects as coffins are transported by plane to France for a funeral ceremony, at a military base in Gao, Mali, 30 November 2019. (issued 01 December 2019). Thirteen French soldiers have died in an accident involving two helicopters during the Barkhane operation against jihadists in Mali on 25 November. A national tribute will be paid on 02 December at the Hotel National des Invalides in Paris. EPA/THOMAS PAUDELEUX HANDOUT HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES MALI FRANCE ARMY ACCIDENT

Après avoir fixé les nouvelles orientations stratégiques de l’opération française Barkhane, l’heure de leur mise en œuvre est venue. La ministre française des Armées, Florence Parly est attendue aujourd’hui au Tchad, où elle doit notamment rencontrer le président Idriss Déby avant de poursuivre son déplacement dans la région. Elle est accompagnée par les ministres de la Défense du Portugal et de Suède, et le secrétaire d’État à la Défense d’Estonie. Pour la Française, il s’agit de leur montrer la réalité du terrain. Paris voudrait transformer Barkhane en une «coalition internationale» – européenne – contre le terrorisme au Sahel.

Celle-ci se met lentement et laborieusement en marche. Sur la dizaine de pays censés rejoindre la «Task Force Takuba», qui doit réunir des forces spéciales européennes, peu ont officialisé leur démarche. Seule l’Estonie, qui participera aussi à Takuba, a annoncé le doublement de son contingent déployé au Sahel, pour atteindre une...

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