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Scandale VW: Volkswagen plaide formellement coupable de fraude et d'entrave à la justice aux États-Unis

Dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, Volkswagen plaide formellement coupable de fraude et d'entrave à la justice. Le géant automobile allemand versera quelque 23 milliards de dollars aux États-unis, notamment pour indemniser plus de 600'000 automobilistes et réparer les dégâts causés à l'environnement par ses moteurs diesel.

10 mars 2017, 18:54
Au total, Volkswagen a accepté de verser 23 milliards de dollars aux Etats-Unis, notamment pour indemniser quelque 600'000 automobilistes. (Illustration)

Le géant automobile allemand Volkswagen a formellement plaidé coupable de fraude et d'entrave à la justice vendredi aux Etats-Unis dans le scandale des moteurs diesel truqués, a appris l'AFP de source judiciaire.

Le premier constructeur mondial se conforme ainsi à l'accord annoncé début janvier avec le département de la Justice (DoJ), qui a mis fin aux poursuites en échange notamment du paiement d'une amende criminelle de 2,8 milliards de dollars.

Au total, Volkswagen a accepté de verser 23 milliards de dollars aux Etats-Unis, notamment pour indemniser quelque 600'000 automobilistes et réparer les dégâts causés à l'environnement par ses moteurs diesel. En septembre 2015, Volkswagen avait reconnu avoir équipé 11 millions de ses voitures d'un logiciel minimisant le niveau réel d'émissions de gaz polluants.

 

 

"Volkswagen regrette profondément le comportement qui a conduit à la crise du diesel. Les accords que nous avons conclus avec les autorités américaines reflètent notre détermination à nous attaquer aux malversations qui sont allées à l'encontre des valeurs chères à Volkswagen", a indiqué le groupe dans un communiqué vendredi.

Nombreuses autres poursuites

Six cadres de l'entreprise, dont un a été arrêté aux Etats-Unis, restent par ailleurs inculpés dans cette affaire dans le pays. Le groupe continue également de faire face à de nombreuses autres poursuites judiciaires dans le monde et plusieurs de ses dirigeants actuels ou anciens sont visés par des enquêtes.

 

 

Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé devant une commission d'enquête parlementaire à Berlin qu'elle n'avait eu connaissance de la tricherie de Volkswagen que lors de la mise au jour de cet immense scandale en septembre 2015 par les autorités américaines.

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