Dans l’affaire des fonds libyens, l’étau semble se resserrer autour de Nicolas Sarkozy. Hier matin, on a appris que l’ancien président français avait été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, à Nanterre. Déjà mis en examen dans deux dossiers – «Bygmalion» et l’affaire dite des «écoutes» –, Nicolas Sarkozy était entendu pour la première fois sur le sujet libyen, alors qu’une information judiciaire a été ouverte en avril 2013 et confiée notamment au juge Serge Tournaire, déjà en charge du dossier «Bygmalion».
Les policiers peuvent garder l’ancien patron de la droite jusqu’à 48 heures pour l’interroger. Ensuite, les magistrats auront trois possibilités: soit le mettre en examen, soit le convoquer à nouveau à une date ultérieure, soit le libérer purement et simplement. Brice Hortefeux, ancien ministre devenu eurodéputé, et très proche de Nicolas Sarkozy, a, lui, été entendu en audition libre. Un statut...