hier, le destin a rattrapé l’ex-président Ali Abdallah Saleh, vieil autocrate de 75 ans, qui a été tué dans une attaque de ses anciens alliés, les rebelles houthistes, avec lesquels il venait de rompre. Son fils, Khaled, aurait été fait prisonnier par les insurgés, soutenus par l’Iran et le Hezbollah libanais.
Au sixième jour des affrontements entre pro-Saleh et les houthistes, les premiers avaient perdu du terrain. «Les partisans de Saleh avaient la haute main durant les premiers jours», explique un observateur étranger, joint au téléphone à Sanaa, «mais depuis dimanche les houthistes, d’abord surpris par les affrontements avec les loyalistes de Saleh, se sont réorganisés et ont repris la main.» Après une matinée d’hier ponctuée de combats, l’après-midi était plus calme à Sanaa.
Un tournant dans la guerre
La disparition d’Ali Abdallah Saleh constitue un nouveau tournant dans une guerre qui avait basculé au cours du week-end, avec...