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Saleh finit sous les balles

L’ex-président a été tué par ses anciens alliés, les rebelles houthistes, avec qui il avait rompu. Un coup dur pour Ryiad, qui misait sur lui pour défaire les insurgés pro-iraniens.

04 déc. 2017, 21:48
/ Màj. le 05 déc. 2017 à 00:01
epa06366597 (FILE) - Yemeni ex-president Ali Abdullah Saleh attends a rally marking the 35th anniversary celebrations for the formation of his General People's Congress party, in Sanaa, Yemen, 24 August 2017 (reissued 04 December 2017). Media broadcasters controlled by Houthi rebels said on 04 December that the former president Ali Abdullah Saleh had been killed in his home by Houthi fighters. Saleh's party, however, has denied the reports of his death.  EPA/YAHYA ARHAB (FILE) YEMEN CONFLICT

hier, le destin a rattrapé l’ex-président Ali Abdallah Saleh, vieil autocrate de 75 ans, qui a été tué dans une attaque de ses anciens alliés, les rebelles houthistes, avec lesquels il venait de rompre. Son fils, Khaled, aurait été fait prisonnier par les insurgés, soutenus par l’Iran et le Hezbollah libanais.

Au sixième jour des affrontements entre pro-Saleh et les houthistes, les premiers avaient perdu du terrain. «Les partisans de Saleh avaient la haute main durant les premiers jours», explique un observateur étranger, joint au téléphone à Sanaa, «mais depuis dimanche les houthistes, d’abord surpris par les affrontements avec les loyalistes de Saleh, se sont réorganisés et ont repris la main.» Après une matinée d’hier ponctuée de combats, l’après-midi était plus calme à Sanaa.

Un tournant dans la guerre

La disparition d’Ali Abdallah Saleh constitue un nouveau tournant dans une guerre qui avait basculé au cours du week-end, avec...

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