Séoul a promis hier de riposter bien plus fermement en cas de nouvelle agression armée de la Corée du Nord. Celle-ci s'est aussi dite prête à d'autres frappes en cas de provocations. La journée a été marquée par la démission du ministre sud-coréen de la Défense.
Deux jours après les tirs d'obus qui ont ravagé une île sud-coréenne - le premier bombardement de populations civiles depuis la guerre de Corée -, la Corée du Sud a promis une «révision complète» de sa politique de riposte militaire, jusque-là trop «passive».
Lors d'une réunion d'urgence sur la sécurité, le président sud-coréen Lee Myung-Bak a accepté la démission de son ministre de la Défense. M. Lee était accusé de faiblesse par la presse et des responsables politiques y compris de son propre camp.
Pyongyang a tiré mardi 170 obus visant l'île sud-coréenne de Yeonpyeong: 90 sont tombés à la mer et...