D’un vaste geste de la main, Manolo Sanchez, professeur à la retraite, balaie le paysage verdoyant qui s’étend devant lui sur des kilomètres. Des chênes-lièges, des pins, des genêts et bruyère en fleur, un écosystème fragile qui abrite 110 espèces d’animaux dont des aigles et des milans. Un petit paradis qui se situe à moins d’un kilomètre de la majestueuse ville de Cáceres en Estrémadure, déclarée Patrimoine de l’Humanité.
Mine à ciel ouvert
Or, la Sierra de la Mosca, connue comme La Montaña, est en danger. En juillet 2017, Manolo surprend sur ses terres une équipe de bûcherons en train d’abattre sans autorisation des dizaines d’arbres. En quelques heures, plusieurs routes sont construites et des engins commencent à perforer le sol. Manolo parvient à temps à suspendre les travaux et lance l’alerte.