C’est dans un climat délétère que la Roumanie a pris, le 1er janvier, la présidence tournante de l’Union européenne, pour la première fois depuis son adhésion à l’UE, en 2007. Elle a succédé à l’Autriche; la Finlande la suivra, le 1er juillet.
«Nous sommes déterminés à démontrer que la Roumanie est un partenaire fiable en vue de consolider le projet européen et d’assurer la cohésion» du club communautaire, a déclaré, mardi, la première ministre roumaine, Viorica Dancila.
Son gouvernement, que domine le Parti social-démocrate de centre gauche (PSD) aura fort à faire. Non seulement parce qu’il sera confronté à de grands défis, mais également parce qu’il suscite une grande méfiance, à Bruxelles.
Le budget, gros enjeu
Alors que pointent à l’horizon les élections européennes du 26 mai, qui risquent de faire le lit des formations populo-nationalistes de tout poil, Bucarest devra s’évertuer à trouver – enfin – un compromis...