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Rome ouvre ses vannes budgétaires

La coalition populiste au pouvoir a décidé d’un déficit à 2,4% du PIB ces trois prochaines années. Cela a provoqué, hier, l’irritation de Bruxelles.

29 sept. 2018, 00:01
FILE - In this June 1, 2018 file photo, leader of the League party Matteo Salvini, right, stands by Luigi Di Maio, leader of the Five-Star movement, prior to the swearing-in ceremony for Italy's new government at Rome's Quirinale Presidential Palace. Five weeks after taking national office, opinion polls indicate that Salvini’s anti-migrant, anti-European Union party has soared in popularity.(AP Photo/Gregorio Borgia, file) ITALY POLITICS ONE MAN SHOW

Au terme d’un dur et long bras de fer avec le ministre modéré des Finances, Giovanni Tria, qui plaidait pour un déficit italien à 1,6% du produit intérieur brut (PIB), pour éviter toute tension avec Bruxelles, la coalition au pouvoir a obtenu gain de cause. Le déficit public atteindra 2,4% en 2019, au grand dam de Bruxelles. En effet, le précédent gouvernement, de centre gauche, visait 0,8%, et le même chiffre en 2020 et 2021. Ainsi, le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), au pouvoir à Rome, pourront mettre en route leurs programmes à plusieurs milliards d’euros (lire ci-contre). Mais rien n’était gagné.

En effet, depuis la rentrée, les relations entre les deux principaux ténors du gouvernement italien, Matteo Salvini, grand manitou de la Ligue, et Luigi Di Maio, patron du M5S, étaient tendues (lire ci-dessus). Relégué au rang de figurant par le chef de...

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