Des raids de représailles lancés par les Etats-Unis en Irak ont tué, hier, cinq militaires irakiens et un civil. Le ministère irakien des Affaires étrangères a dénoncé une «agression américaine».
Vers 1h du matin, la province de Babylone, bordant Bagdad au sud, a tremblé. Des avions américains ont largué leurs bombes sur ce que Washington a présenté comme cinq unités de stockage d’armement des Brigades du Hezbollah, l’une des factions pro Iran les plus radicales d’Irak. Le but était de «réduire leurs capacités à mener de futures attaques contre les forces de la coalition» internationale antidjihadistes, emmenée par les Etats-Unis, a affirmé le ministère américain de la Défense.
Car mercredi soir, 18 roquettes se sont abattues sur une base proche de Bagdad, tuant deux soldats américains et un soldat britannique. Personne n’a revendiqué ces tirs.
Mais pour Washington, ce sont les Brigades du Hezbollah. Jeudi, ces dernières ont salué l’attaque...