Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Relique volée de Jean-Paul II: fin du suspense

La police italienne a retrouvé le morceau de tissu imprégné du sang de Jean Paul II, volé il y a une semaine dans une église des Abruzzes.

01 févr. 2014, 10:53
Le tissu de coton était imbibé du sang de Karol Wojtyla qui s'était écoulé lorsque l'extrémiste turc Mehmet Ali Agça avait tiré sur lui en mai 1981 sur la place Saint-Pierre.

Le fragment de tissu imprégné du sang de Jean Paul II, a été retrouvé par les carabiniers, a rapporté samedi la presse italienne, mettant fin au suspense sur la relique volée du futur saint. Le vol s'est produit il y a une semaine dans une chapelle isolée des Abruzzes.

Trois jeunes hommes, qui avaient des antécédents judiciaires, ont été arrêtés, interrogés et laissés en liberté. Ils ont reconnu avoir dérobé, en même temps qu'une croix et un ostensoir, la relique sans avoir conscience de sa signification dans le petit sanctuaire de San Pietro della Ienca. Cette chapelle perdue dans la montagne n'était équipée d'aucun système d'alarme.

Dans un premier temps, seul le cadre métallique doré avait été retrouvé. Puis, à un autre endroit, des fils dorés et les fragments du morceau de tissu qui avait été abandonné dans un garage. S'apercevant du peu de valeur de leur larcin, les voleurs s'en étaient débarrassés en plusieurs temps.

Relique abîmée

La relique a pu être reconstituée par un évêque, même si elle est abîmée. Il n'est pas sûr qu'elle réintègre la chapelle. Une cinquantaine de carabiniers, et aussi un chien formé à sentir les traces de sang, ont été mobilisés dans l'opération, a révélé le quotidien "Il Messaggero".

Le tissu de coton était imbibé du sang de Karol Wojtyla qui s'était écoulé lorsque l'extrémiste turc Mehmet Ali Agça avait tiré sur lui en mai 1981 sur la place Saint-Pierre. Il avait été offert en 2011 à la petite église, sur les contreforts du Gran Sasso, où le pape polonais amateur de montagne aimait se rendre.

Le cardinal Stanislaw Dziwisz, son ancien secrétaire personnel, qui l'avait offerte, avait appelé mercredi les auteurs du larcin à restituer l'objet dérobé "avant la canonisation de Jean-Paul II", le 27 avril. Certains médias italiens avaient été jusqu'à évoquer la thèse d'un vol à des fins de satanisme.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias