Le président afghan Ashraf Ghani a rejeté, hier, l’un des principaux éléments de l’accord historique signé samedi par les Etats-Unis et les talibans. Ces tensions illustrent montrant combien il sera difficile pour Kaboul et les insurgés de s’entendre en vue d’établir la paix.
Le chef de l’Etat, dont le gouvernement a toujours été tenu à l’écart de ces négociations bilatérales par les talibans, s’est opposé à la libération de 5000 prisonniers en échange de celle de 1000 membres des forces afghanes détenus par les rebelles.
Cet «objectif» que Washington s’est «engagé à atteindre» dans l’accord avec les talibans, non ratifié par Kaboul, devrait intervenir d’ici au 10 mars, quand doivent commencer des négociations interafghanes, et devait servir à «renforcer la confiance» entre les deux parties, d’après ce texte. De telles demandes «ne relèvent pas de l’autorité des Etats-Unis», a objecté Ghani. Il n’y a donc «pas d’engagement à libérer 5000...