Après une opération policière, les rues et les parkings proches des ruines du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, se vidaient des milliers de réfugiés qui y dormaient depuis une semaine, suite à l’incendie du camp. Des groupes rejoignaient le nouveau camp érigé à la hâte, 5000 personnes s’y étaient installées hier soir. «Nous étions libres, et maintenant nous allons être enfermés à nouveau», a confié à l’AFP Mustafa, un Soudanais, qui va sans doute se résoudre à rejoindre le camp, comme les autres. Dès 7h du matin, la police, présente en force après avoir bloqué l’accès à la zone à Médecins sans frontières et aux médias, faisait le tour des tentes, dans le calme, pour vider le secteur de ses sans-abri. ATS