Cinq Soudanais, dont deux soldats, ont été tués lors de l’assaut des forces gouvernementales contre deux bases des services de sécurité où une «rébellion» a éclaté, mardi, contre un plan de restructuration, a déclaré, hier, le chef d’état-major.
Des tirs ont eu lieu sur deux bases de la région de Khartoum hébergeant l’ex-Service national de renseignement et de sécurité soudanais (Niss), qui a joué un rôle de premier plan dans la répression du mouvement de contestation déclenché en décembre 2018 et ayant mené, en avril, à la destitution par l’armée d’Omar el-Béchir.
Le porte-parole du gouvernement, Faisal Mohamed Saleh, avait fait état d’un début de «rébellion» lancée par des membres de l’ex-Niss, qui rejetaient la somme qu’ils avaient reçue pour leur retraite. En soirée, les troupes des Forces de soutien rapide (paramilitaires) ont pris d’assaut les bases au milieu de tirs intenses.
«Deux soldats ont perdu la vie et quatre...