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Puigdemont s’exfiltre chez les Belges

Le président catalan, destitué samedi dernier, voudrait y demander l’asile politique, selon les médias de la région.

30 oct. 2017, 23:22
/ Màj. le 31 oct. 2017 à 00:01
ARCHIVBILD ZUR ANKLAGE VON CARLES PUIGDEMONT DURCH DIE SPANISCHE STAATSANWALTSCHAFT, AM MONTAG, 30. OKTOBER 2017 - epa06293125 Catalan regional Government President, Carles Puigdemont, during a plenary session of the Catalan Assembly to approve the declaration of a uniteral independence, at the Parlament in Barcelona, northeastern Spain, 27 October 2017. As consequence of this result, Catalan Assembly urges the Catalan government to begin a constituent process to draft and approve the Constitution of the new republic.  EPA/Quique Garcia SPAIN CATALONIA

Après la démonstration de force des anti-indépendantistes dimanche à Barcelone, la vie a repris, hier, un cours normal en Catalogne. La région vit sa première journée d’administration directe par Madrid.

Cette période de transition devrait courir jusqu’au 21 décembre, date retenue pour des élections régionales anticipées.

Le président catalan, Carles Puigdemont, et le vice-président Oriol Junqueras ont rejeté cette mise sous tutelle. Ils ont rappelé que seuls les électeurs pouvaient les démettre de leurs fonctions.

Poursuites pour rébellion

Les organisations indépendantistes ont, elles, appelé à la désobéissance civile et fourni des instructions détaillées aux 200 000 fonctionnaires de Catalogne sur l’attitude à adopter. La plupart de ces employés se sont toutefois rendus normalement à leur travail, hier matin. En milieu de journée, le procureur général de l’Etat espagnol, Jose Manuel Maza, a demandé que les dirigeants catalans séparatistes soient poursuivis pour rébellion, sédition et malversation. Cette demande doit maintenant être...

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