Après la démonstration de force des anti-indépendantistes dimanche à Barcelone, la vie a repris, hier, un cours normal en Catalogne. La région vit sa première journée d’administration directe par Madrid.
Cette période de transition devrait courir jusqu’au 21 décembre, date retenue pour des élections régionales anticipées.
Le président catalan, Carles Puigdemont, et le vice-président Oriol Junqueras ont rejeté cette mise sous tutelle. Ils ont rappelé que seuls les électeurs pouvaient les démettre de leurs fonctions.
Poursuites pour rébellion
Les organisations indépendantistes ont, elles, appelé à la désobéissance civile et fourni des instructions détaillées aux 200 000 fonctionnaires de Catalogne sur l’attitude à adopter. La plupart de ces employés se sont toutefois rendus normalement à leur travail, hier matin. En milieu de journée, le procureur général de l’Etat espagnol, Jose Manuel Maza, a demandé que les dirigeants catalans séparatistes soient poursuivis pour rébellion, sédition et malversation. Cette demande doit maintenant être...