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Protéger les tourterelles des bois à l’occasion de la St-Valentin

Si les tourtereaux humains roucoulent, le sort des tourterelles des bois est moins envieux. A l’occasion de la fête des amoureux, BirdLife rappelle que ces oiseaux ont déjà disparu dans de nombreuses régions de Suisse et d’Europe.

13 févr. 2020, 17:24
/ Màj. le 14 févr. 2020 à 06:30
De nombreuses tourterelles des bois ne trouvent plus de partenaire en raison de l'industrialisation de l'agriculture.

La St-Valentin n’est pas que la journée des amoureux, c’est aussi celle des tourterelles des bois. BirdLife rappelle que ces oiseaux «ne se portent pas bien» et que cette espèce a déjà disparu dans de nombreuses régions de Suisse et d’Europe.

Le 14 février, les tourtereaux roucoulent et célèbrent leur amour, écrit Bird Life. En revanche, pour la tourterelle des bois, symbole de l’amour à l’origine de cette expression, «tout n’est pas aussi rose».

La population de cette espèce a tellement chuté au cours des dernières années, que les mâles ont du mal à trouver une partenaire. Les effectifs de tourterelles des bois ont diminué de près de 80% en Europe. La situation est «si préoccupante» que BirdLife International a dû élaborer un plan d’action pour l’espèce.

Chute «dramatique» des effectifs

En Suisse, BirdLife a réalisé des recensements dans trois régions connues pour être «des bastions de l’espèce». Le constat est clair: les effectifs chutent «de manière dramatique».

Trois raisons principales expliquent ce déclin: la perte et la dégradation des habitats, le braconnage et la chasse légale, mais non durable, de l’espèce.

BirdLife Suisse s’engage pour une meilleure protection de la tourterelle des bois. L’organisation milite en faveur d’une politique agricole qui compense mieux les agriculteurs pour les services qu’ils rendent à la biodiversité et à l’environnement.

Industrialisation de l’agriculture

L’industrialisation progressive de l’agriculture est grandement responsable du déclin des tourterelles de bois. Cette espèce, essentiellement granivore, manque de nourriture en raison de la disparition des plantes sauvages le long des chemins et dans les cultures, explique BirdLife.

Cette flore a maintenant presque complètement disparu des terres cultivées. Elle est victime des herbicides et du travail fréquent du sol avec des machines agricoles.

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