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Protéger la Suisse

L'ambassadeur Johannes Matyassy suit de près les réactions à l'étranger dont l'appel au boycott turc.

03 déc. 2009, 05:02

Officiellement, la Suisse n'est pas en crise. L'acceptation de l'initiative contre la construction de minarets suscite des réactions et des critiques sévères dans le monde entier, mais aucune manifestation hostile n'a été enregistrée et des conséquences économiques ne seront pas visibles avant plusieurs semaines, s'il y en a. A Berne, Présence Suisse, unité du Département fédéral des affaires étrangères en charge de la communication internationale, scrute le moindre signe d'un début de crise majeure. Rencontre avec son responsable, l'ambassadeur Johannes Matyassy.

Dans votre ciel, voyez-vous des premiers signes d'apaisement après le vote de dimanche ou craignez-vous encore le pire?

Depuis dimanche, il y a eu plusieurs phases. Au début, des milliers d'articles ont été publiés à ce sujet dans le monde entier, mais il s'agissait surtout de reprises d'agences de presse, donc des informations plutôt factuelles. Lundi, les premiers commentaires, certains sévères envers la Suisse, sont parus. On a ensuite...

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