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Proche-Orient: un cessez-le-feu sans solution

Vainqueur sur le plan militaire, Benjamin Netanyahou a accepté l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur hier. Mais la violence risque de perdurer, comme les heurts hier à Jérusalem.

22 mai 2021, 00:01 / Màj. le 22 mai 2021 à 08:17
Palestinians gather for the funeral of members of the Izzedine al-Qassam Brigades, the military wing of Hamas movement, who died in Israeli bombardment of a tunnel, in Khan Younis, southern Gaza Strip, Friday, May 21, 2021. A cease-fire took effect early Friday after 11 days of heavy fighting between Israel and Gaza's militant Hamas rulers that was ignited by protests and clashes in Jerusalem. (AP Photo/Yousef Masoud)

le scénario était connu d’avance: escalade des violences, frappes palestiniennes et réplique israélienne durant quelques jours avant la signature d’un accord de cessez-le-feu. Ne restait que l’épilogue. Il est survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, après onze jours d’affrontement entre le Hamas, parti islamique au pouvoir à Gaza, et Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a finalement accepté le cessez-le-feu. Entré en vigueur hier, il met fin à l’épisode le plus meurtrier du conflit depuis 2014. Sans pour autant offrir de solution.

1 – La pression américaine a-t-elle payé?

Longtemps en retrait, le président américain Joe Biden a fini par monter au front ces derniers jours pour mettre la pression sur le Premier ministre israélien. «Il a laissé faire les premiers pas à l’Egypte, seul pays capable de parler aux deux partis», explique Denis Lacorne, directeur de recherche émérite à Sciences Po, à Paris, spécialiste des Etats-Unis....

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