A l’appel du Collectif Urgence Palestine, 300 personnes se sont rassemblées samedi à Genève pour soutenir le peuple palestinien, alors que les affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas s’intensifient. Deux cents personnes ont également manifesté à Bâle.
Dans la cité de Calvin, les manifestants ont dénoncé la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens, traitant l’Etat hébreu d’assassin et de criminel. Une intervenante a rappelé qu’en 1948, il y a 73 ans, s’est produite la «Nakba», la «catastrophe» en arabe, au cours de laquelle 700’000 Palestiniens ont été chassés de leurs terres.
Combien de temps encore Israël va rester impuni?, a déploré une autre oratrice. Combien de temps «faudra-t-il encore accepter la colonisation de territoires palestiniens par des colons israéliens?», s’est-elle demandé. Et de dénoncer une politique d’apartheid et de nettoyage ethnique menée depuis 1948.
«Aujourd’hui, j’aurais voulu parler d’espoir», a souligné de son côté le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga. L’élu socialiste a condamné le regain de tension dans la région et appelé à casser le discours dominant de l’Etat israélien. «Gaza est une prison à ciel ouvert et on ne peut pas condamner que la violence du Hamas».
A Bâle, quelque 200 personnes se sont rassemblées sur la Barfüsserplatz, selon une journaliste de Keystone-ATS. Elles scandaient des slogans comme «Liberté pour la Palestine».