Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Proche-Orient: l’Autorité palestinienne rompt ses relations avec Israël et les Etats-Unis

Coup de tonnerre au Proche-Orient. Mahmoud Abbas a déclaré la rupture de toutes les relations entre l’Autorité palestinienne et Israël, ainsi que les Etats-Unis. Cette annonce survient après le plan de paix proposé par le président américain Donald Trump qui avantagerait Israël.

01 févr. 2020, 15:41
Le président palestinien s'est montré ferme.

Mahmoud Abbas a annoncé samedi la rupture de «toutes les relations» entre l’Autorité palestinienne d’une part, et Israël et les Etats-Unis d’autre part. Le président palestinien a ensuite rejoint l’assemblée de la Ligue arabe, qui a rejeté le plan de paix américain.

M. Abbas qualifié le plan américain de «violation des accords d’Oslo». Le dirigeant, qui a dit avoir transmis le message au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a appelé l’Etat hébreu à «prendre ses responsabilités en tant que puissance occupante» des Territoires palestiniens.

«Nous vous informons qu’il n’y aura aucune sorte de relation avec vous (les Israéliens, NDLR) ainsi qu’avec les Etats-Unis, y compris en matière sécuritaire», à la lumière du plan américain, qui est une «violation des accords d’Oslo» signés avec Israël en 1993, a dit le président de l’Autorité palestinienne au Caire.

Les Palestiniens «ont le droit de continuer leur lutte légitime par des moyens pacifiques pour mettre fin à l’occupation», a-t-il ajouté.

Le plan américain, dévoilé mardi par M. Trump et qui prévoit notamment l’annexion de parties de la Cisjordanie occupée par Israël, a suscité l’approbation de nombreux Israéliens mais la colère des Palestiniens.

 

Parmi les nombreux points sensibles du projet figure l’annexion par Israël des colonies qu’il a implantées en Cisjordanie occupée depuis 1967, en particulier dans la vallée du Jourdain, qui doit devenir la frontière orientale d’Israël.

Les colonies installées sur les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 sont jugées illégales par l’ONU, et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix.

Si la colonisation par Israël de la Cisjordanie occupée s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens depuis 1967, elle s’est accélérée ces dernières années sous l’impulsion de M. Netanyahu et de son allié à Washington, le président Donald Trump.

Plan «injuste»

La Ligue arabe a annoncé samedi rejeter le plan de règlement du conflit israélo-palestinien annoncé plus tôt cette semaine par Donald Trump, affirmant qu’il était «injuste» envers les Palestiniens.

L’organisation, réunie au niveau des ministres arabes des Affaires étrangères, a indiqué dans un communiqué qu’elle «rejetait l’accord du siècle américano-israélien étant donné qu’il ne respecte pas les droits fondamentaux et les aspirations du peuple palestinien». Elle a ajouté que les dirigeants arabes avaient promis «de ne pas (…) coopérer avec l’administration américaine pour mettre ce plan en oeuvre».

Votre publicité ici avec IMPACT_medias