Proche-Orient: Human Rights Watch qualifie les tirs de roquettes sur Israël d'illégaux

Les activistes palestiniens ont violé les règles de la guerre en tirant de la bande de Gaza des roquettes sur des villes israéliennes durant les combats qui ont éclaté en novembre, a déclaré l'ONG Human Rights Watch lundi. Le parole-parole du Hamas a rejeté ces accusations.

Les activistes présents sur le territoire dirigé par les islamistes du Hamas ont mis les civils palestiniens en danger en tirant des roquettes à partir de zones densément peuplées, explique l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch.

Pour HRW, "les groupes armés palestiniens ont clairement déclaré vouloir toucher des civils. Il n'y a simplement aucune justification pour tirer des roquettes sur des zones habitées".

En tant qu'autorité contrôlant la bande de Gaza, le Hamas devrait "cesser les attaques illégales et punir les responsables", poursuit l'ONG. "Les règles de la guerre proscrivent les attaques de représailles contre des civils, même si les attaques subies sont illégales", précise l'association. Dans de précédents rapports, HRW avait dénoncé des tirs israéliens ayant notamment visé des journalistes et tué 12 membres d'une même famille.

Le Hamas a réagi à ces accusations, son porte-parole indiquant lundi que "ce rapport est biaisé car il met sur un pied d'égalité un pays possédant l'arme nucléaire utilisant tous les moyens d'agression contre des civils et un peuple sujet à l'occupation qui se défend contre les violations israéliennes des accords internationaux dans le silence de la communauté internationale".

Entre les 14 et 21 novembre, Israël a lancé une offensive arguant vouloir mettre fin au tirs frappant son territoire. Le conflit a fait 170 morts parmi les Palestiniens. Côté israélien, six personnes ont été tuées, dont deux soldats atteints par des tirs de roquettes, selon l'armée et les forces de l'ordre israéliens.