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Prison pour le favorià la présidentielle

Le publicitaire Nabil Karoui a été arrêté, vendredi, dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale. Son entourage accuse le premier ministre de vouloir le neutraliser.

26 août 2019, 00:01
The owner of the Tunisian private channel Nessma TV, Nabil Karoui, gets into his car as he leaves the Tunis courthouse after attending his trial in Tunis, Monday, Jan. 23, 2012.  Nearly 140 lawyers filed lawsuits against Karoui for 'violating sacred values' and 'disturbing public order' after his station broadcast a version of the French-Iranian film Persepolis dubbed in Tunisian dialect. The film, which won the jury prize at the 2007 Cannes Film Festival, contains a scene showing a character representing God. Depictions of God are considered sacrilege in Islam.  The trial was postponed until April 2012. (AP Photo/Hassene Dridi) Tunisia Persepolis

Il est en prison, mais n’est pas forcément le perdant de l’affaire. Vendredi, en milieu d’après-midi, Nabil Karoui, favori des sondages dans la course à la présidentielle du 15 septembre, a été arrêté à un péage d’autoroute, alors qu’il rentrait à Tunis après avoir inauguré un local de son parti, Qalb Tounes (Le cœur de la Tunisie), au nord-ouest de la ville. Depuis, les critiques fusent à l’encontre de Youssef Chahed, premier ministre et également candidat.

L’arrestation du publicitaire et fondateur de la chaîne Nessma, est pourtant motivée. Il est visé, avec son frère Ghazi, par une instruction du pôle financier, depuis 2017, après le dépôt par I-Watch d’un dossier les accusant de fraude fiscale. L’ONG anticorruption avait publié, en 2016, un rapport concernant le montage financier des frères Karoui, à travers une multitude de sociétés dans différents paradis fiscaux, qui leur permettrait d’échapper aux taxes tunisiennes.

Toujours candidat...

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