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Présidentielle américaine: Donald Trump n’est pas sous oxygène, mais son entourage s’inquiète

Le président américain Donald Trump, infecté par le Covid-19, semble se remettre lentement du virus, d’après les médecins. Soigné dans un hôpital militaire avec sa femme, il semble présenter moins de symptômes. Ses proches s’inquiètent pourtant de son état.

03 oct. 2020, 18:39
/ Màj. le 03 oct. 2020 à 20:06
La vigilance a été renforcée au centre médical militaire Walter Reed de Washington, où est soigné le président Donald Trump.

Le président des Etats-Unis Donald Trump, hospitalisé depuis vendredi pour soigner son Covid-19, n’était pas sous oxygène samedi et allait mieux selon son médecin. Une source de son entourage a toutefois averti que son rétablissement n’était pas garanti.

«Ce matin, le président va très bien», a d’abord déclaré Sean Conley, médecin de la Maison Blanche, accompagné de neuf médecins et infirmières à l’extérieur de l’hôpital militaire de Walter Reed, près de Washington, où Donald Trump a été admis vendredi soir.

 

 

M. Trump, 74 ans, a souffert de fièvre, de toux, de congestion légère et de fatigue, selon lui, mais les symptômes «se réduisent et s’améliorent», a-t-il dit. Il n’a plus eu de fièvre depuis 24 heures, a-t-il ajouté.

Signes vitaux «très inquiétants»

Quelques minutes plus tard, une source ayant connaissance de son état de santé a donné une description bien plus alarmiste de la situation de Donald Trump, déclarant: «Les signes vitaux du président ces dernières 24 heures ont été très inquiétants, et les 48 prochaines heures seront critiques en termes de soins. Nous n’avons toujours pas emprunté une voie claire vers le rétablissement».

Selon l’équipe médicale qui le traite, le président ne recevait pas samedi de supplémentation en oxygène. Le docteur Conley est resté évasif quand les journalistes lui ont demandé s’il en avait reçu plus tôt.

Il a également créé la perplexité en évoquant les «72 heures» depuis le diagnostic, une durée incohérente avec les déclarations précédentes, car elle ferait remonter le test positif de Donald Trump à mercredi, au lieu de jeudi comme indiqué auparavant. Mais la Maison Blanche a vite corrigé le médecin en indiquant qu’il parlait du troisième jour.

Incertitude sur les prochains débats

Dans un mois exactement, le 3 novembre, les Américains voteront pour départager le président sortant et son adversaire démocrate Joe Biden, mais la campagne déjà perturbée par la pandémie a été bouleversée par l’hospitalisation du républicain: ses déplacements ont été annulés, son directeur de campagne a lui aussi été contaminé selon Politico, et l’incertitude plane sur les prochains débats télévisés, notamment celui qui est censé opposer leurs colistiers, le vice-président Mike Pence et la sénatrice démocrate Kamala Harris mercredi.

 

 

La Maison Blanche est liée à de multiples contaminations. La liste des proches de M. Trump infectés s’allonge: son épouse Melania, sa conseillère Hope Hicks, son directeur de campagne Bill Stepien, trois sénateurs républicains, et l’ancienne conseillère Kellyanne Conway. Sans compter trois journalistes accrédités.

Rien que samedi, on a appris que le sénateur Ron Johnson et Chris Christie, qui a aidé M. Trump à se préparer au débat télévisé de mardi dernier contre Joe Biden, avaient reçu un test positif.

Symptômes vagues

Depuis l’annonce de son test positif dans la nuit de jeudi à vendredi, Donald Trump a tweeté deux fois: un message vidéo de 18 secondes vendredi après-midi où il annonçait qu’il allait être hospitalisé, et un autre, dans la nuit de vendredi à samedi: «Je pense que ça va! Merci à tous. Amour!!!»

 

 

Il a été vu pour la dernière fois montant dans l’hélicoptère présidentiel et en descendant à Walter Reed. Vêtu d’un costume, il marchait de son pas lent habituel, et portait un masque noir.

Il a reçu deux traitements à ce jour: d’abord l’injection d’un cocktail expérimental d’anticorps de synthèse, développé par la société Regeneron et qui a donné des résultats préliminaires prometteurs dans des essais cliniques. Puis il a reçu la première dose de l’antiviral remdesivir, premier médicament autorisé contre les formes graves du Covid-19, et que des médecins pensent efficace aussi contre les formes plus légères.

L’hydroxychloroquine, que M. Trump a un temps pris de façon préventive, ne fait plus partie de ses traitements.

Comme on ignore quand Donald Trump a été contaminé, on ne sait pas s’il était contagieux lors du débat de mardi soir dernier, à Cleveland. Les deux adversaires ont passé 90 minutes sur la même scène. Joe Biden, 77 ans, a fait deux tests vendredi, et les deux étaient négatifs, mais il est possible que le virus soit en lui et pas encore détectable.

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