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Président kosovar rattrapé par son passé et la justice

Hashim Thaçi, qui dirigea l’Armée de libération du Kosovo (UCK), est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

26 juin 2020, 00:01
epa08507311 (FILE) - President of the Republic of Kosovo Hashim Thaci (C) visits  a memorial dedicated to the victims of the Recak massacre, in the village of Recak, Kosovo, 10 December 2019 (reissued 24 June 2020). According to reports, The Specialist Prosecutor's Office (SPO) filed a ten-count Indictment with the Kosovo Specialist Chambers (KSC) for the Court's consideration, charging Hashim Thaci, with a range of crimes against humanity and war crimes, including murder, enforced disappearance of persons, persecution, and torture. The Indictment is only an accusation. It is the result of a lengthy investigation and reflects the SPO's determination that it can prove all of the charges beyond a reasonable doubt.  EPA/VALDRIN XHEMAJ
ArcInfo

L’épée de Damoclès, suspendue depuis des années, est tombée. Hashim Thaçi, président du Kosovo depuis 2016, Kadri Veseli, son bras droit et chef du Parti démocratique du Kosovo (PDK), ainsi que «d’autres personnes» sont accusés de «crimes de guerre et crimes contre l’humanité, y compris le meurtre, la disparition forcée, la persécution et la torture», commis à l’encontre de près de cent personnes durant le conflit avec la Serbie de 1998-1999, et lorsqu’ils étaient dirigeants de la guérilla de l’Armée de libération du Kosovo (UCK).

Ce sont les premiers actes d’accusation publiés, mercredi, par le Tribunal spécial pour le Kosovo, dont le siège est à La Haye. Cette Cour avait été créée en 2015, pour enquêter sur les crimes présumés commis par l’UCK, après le rapport de 2010 du sénateur suisse Dick Marty pour le Conseil de l’Europe, qui avait alors révélé des suspicions pesant sur la guérilla indépendantiste...

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