Le procureur-général du Brésil a présenté, lundi soir, une demande de mise en accusation formelle contre le président Michel Temer pour corruption passive. Quelques heures avant de devenir le premier président du Brésil à faire l’objet d’une telle demande, Michel Temer s’était pourtant dit indestructible. «Rien ne nous détruira, ni moi, ni mes ministres», a-t-il affirmé lors d’un discours au palais de Planalto.
Pour que le président soit inculpé et traduit devant la Cour suprême, la demande du procureur général Rodrigo Janot doit être acceptée par les deux tiers des députés. Dans ce cas, Michel Temer serait écarté du pouvoir pour une durée pouvant s’étendre à 180 jours.
Le procureur général accuse notamment Michel Temer de s’être «prévalu de sa condition de chef d’Etat» pour recevoir 500 000 réais (environ 135 000 euros) de pots-de-vin de la part du géant de la viande JBS, impliqué dans le gigantesque scandale de...