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Président brésilien accusé de corruption

Cette procédure inédite pourrait sonner le glas du mandat, secoué par les affaires, de Michel Temer. C’est désormais aux députés de se prononcer.

27 juin 2017, 23:22
/ Màj. le 28 juin 2017 à 00:01
Brazil's President Michel Temer speaks during a ceremony at the Planalto Presidential Palace, in Brasilia, Monday, June 26, 2017. Temer is expressing defiance in the face of possible corruption charges, the lowest approval rating for a Brazilian leader in a generation and calls for his resignation. He says nothing will "destroy" his government. (AP Photo/Eraldo Peres) Brazil Political Crisis

Le procureur-général du Brésil a présenté, lundi soir, une demande de mise en accusation formelle contre le président Michel Temer pour corruption passive. Quelques heures avant de devenir le premier président du Brésil à faire l’objet d’une telle demande, Michel Temer s’était pourtant dit indestructible. «Rien ne nous détruira, ni moi, ni mes ministres», a-t-il affirmé lors d’un discours au palais de Planalto.

Pour que le président soit inculpé et traduit devant la Cour suprême, la demande du procureur général Rodrigo Janot doit être acceptée par les deux tiers des députés. Dans ce cas, Michel Temer serait écarté du pouvoir pour une durée pouvant s’étendre à 180 jours.

Le procureur général accuse notamment Michel Temer de s’être «prévalu de sa condition de chef d’Etat» pour recevoir 500 000 réais (environ 135 000 euros) de pots-de-vin de la part du géant de la viande JBS, impliqué dans le gigantesque scandale de...

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