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Pour que l'espoir ne se noie pas

Une année après les inondations qui ont ruiné une bonne partie du pays, visite des projets de la Croix-Rouge qui tardent à démarrer.

23 juil. 2011, 05:01

Sur les pans de murs encore debout du village de Gzul Muhammad Chandio, les traces qu'atteignait l'eau il y a une année sont encore bien visibles, trois mètres au-dessus du sol. La province du Sindh a été l'une des plus touchées, avec le Penjab, par les crues du fleuve Indus de l'été 2010. Cette catastrophe naturelle est la plus grave depuis 80 ans pour le Pakistan.

Avec sa casquette du Croissant-Rouge pakistanais et ses fines lunettes cerclées, Sooriya Dnellani fait plus penser à un étudiant efflanqué qu'à un docteur en médecine. C'est pourtant lui qui gère le centre communautaire psychosocial de Gzul Muhammad Chandio. A une heure de route, cahoteuse, au nord de Dadu, la Croix-Rouge suisse a invité quelques journalistes que les 48 degrés n'assomment pas complètement.

Au centre, femmes et hommes apprennent la couture. "Les hommes sont certes moins assidus aux cours", glisse Sooriya Dnellani. A ce jour,...

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