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Policiers au banc des accusés

Evacuation brutale de migrants, passage à tabac, les opérations des forces de l’ordre créent la polémique.

28 nov. 2020, 00:01
epaselect epa08838441 French police officers evacuate migrants with their tents after hundreds of migrants and refugees evacuated from a makeshift migrant camp in Saint-Denis on 17 November installed tents in Republic Square with the support of associations and organisations; in Paris, France, 23 November 2020 (issued 24 November 2020).  EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON ArcInfo

«La nausée». Ce titre en lettres géantes barrait, hier, la une du quotidien «Libération». A l’instar d’autres médias, des réseaux sociaux, mais aussi d’hommes politiques de tous les bords, il traduit le profond malaise devant la répétition de violences policières en France, à l’heure même où la polémique continue de faire rage autour d’une loi controversée sur la «sécurité globale».

«Il est temps de sortir du déni. Il y a, dans la police, des individus racistes qui n’ont rien à y faire», s’est indigné Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste. Selon les experts du dossier, le gouvernement est contraint à réagir une fois encore dans l’urgence, à l’image du ministre de l’In- térieur, Gérald Darmanin, défenseur résolu des forces de l’ordre qui se retrouve aujourd’hui sur le banc des accusés. Décryptage.

La méfiance se cristallise

Y a-t-il quelque chose de brisé entre les Français et leur police?...

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