Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Philippines: le président veut distribuer la pilule à 6 millions de femmes

Le président des Philippines Rodrigo Duterte voudrait rendre l'accès de la pilule gratuite à toutes les femmes. Le pays connaît l'un des taux de naissances les plus élevés d'Asie, et le taux de mortalité maternelle y est aussi très important.

12 janv. 2017, 19:25
Rodrigo Duterte a demandé mercredi aux agences gouvernementales "d'intensifier et d'accélérer la mise en place d'actions critiques" pour faire face aux besoins "non satisfaits" en terme de contrôle des naissances pour près de six millions de femmes.

Le président des Philippines Rodrigo Duterte veut distribuer la pilule contraceptive à six millions de femmes. Une annonce saluée jeudi par les défenseurs des droits des femmes dans ce pays sous forte influence de l'Eglise.

M. Duterte a demandé mercredi aux agences gouvernementales "d'intensifier et d'accélérer la mise en place d'actions critiques" pour faire face aux besoins "non satisfaits" en terme de contrôle des naissances pour près de six millions de femmes. Il a proposé qu'elles aient accès à la pilule gratuitement.

La question de la contraception fait débat depuis des années entre les gouvernements successifs et la puissante Eglise catholique du pays, qui s'oppose à toute promotion de la contraception.

"Encourageant"

Les autorités locales et étrangères insistent depuis longtemps sur la nécessité de faciliter l'accès à la contraception aux Philippines. Ce pays connaît l'un des taux de naissances les plus élevés d'Asie, et le taux de mortalité maternelle y est aussi très important.

Les défenseurs des droits des femmes ont salué l'annonce de Rodrigo Duterte, qualifiée d'encourageante après la loi sur la contraception adoptée en 2014, qui a déjà permis à des millions de Philippins d'accéder gratuitement à la contraception. Près de 25% des 100 millions d'habitants vivent dans la pauvreté.

Pour Aida Santos, présidente du groupe de défense des droits des femmes WeDpro Philippines, financé par l'Union européenne, il y a un "énorme besoin", pour faire face, entre autres, au problème de grossesses adolescentes.

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias