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Petits arrangements entre ennemis sur le Brexit

Theresa May cherchait l’accord de son gouvernement lors d’un séminaire campagnard. Les eurosceptiques fulminent.

07 juil. 2018, 00:01
Britain's Prime Minister Theresa May walks to welcome Ukraine's President Petro Poroshenko prior to their talks, at 10 Downing Street in London, Wednesday, April 19, 2017. (AP Photo/Frank Augstein) Britain Ukraine

Quand la discorde entre ses ministres devient intenable, Theresa May les emmène en sortie à la campagne. Son gouvernement au grand complet a passé la journée d’hier au manoir de Chequers, sa résidence de week-end, à 70 km au nord-ouest de Londres. Pas question de profiter de la piscine, malgré la chaleur torride. L’objectif était d’accoucher enfin d’une position commune sur le Brexit, plus de deux ans après le vote des Britanniques pour quitter l’Europe. Dans une ambiance digne d’Agatha Christie, trahisons, coups bas et exécutions en règle étaient au menu.

A leur arrivée, les ministres étaient priés de laisser leurs téléphones portables (et montres connectées) à l’accueil pour prévenir les fuites d’un séminaire qui s’annonçait sous haute tension, jusque tard dans la soirée. Bravache, la première ministre s’est montrée d’emblée prête à accepter les démissions de ceux qui ne rentreraient pas dans le rang. Elle a fait savoir...

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