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Péninsule coréenne: Séoul n'exclut pas des discussions avec Pyongyang

Séoul souhaite baisser les tensions avec Pyongyang dans l'optique d'un éventuel sommet entre les deux Corées. Pour ce faire, le pays qui accueille actuellement les JO d'hiver veut essayer d'organiser des réunions supplémentaires avec son voisin.

12 févr. 2018, 07:50
La délégation nord-coréenne (à gauche) a transmis une invitation au président sud-coréen Moon Jae-in à se rendre à Pyongyang pour des discussions.

La Corée du Sud veut essayer d'organiser des réunions supplémentaires pour les familles séparées par la guerre de Corée. Séoul entend faire baisser la tension avec la Corée du Nord comme premières mesures préparatoires à un éventuel sommet entre les deux Corées.

Cette annonce, publiée lundi dans un communiqué du ministère sud-coréen de la réunification, intervient à l'issue de la visite de trois jours d'une délégation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques de Pyeongchang. La délégation a transmis une invitation au président sud-coréen Moon Jae-in à se rendre à Pyongyang pour des discussions.

 

 

"La visite montre la forte volonté de la Corée du Nord d'améliorer les relations inter-coréennes et que Pyongyang peut prendre des mesures courageuses et sans précédent si cela est considéré comme nécessaire", a indiqué le ministère sud-coréen de la réunification.

"S'il y a certains progrès pour établir les conditions de la dénucléarisation, un vrai progrès dans les relations inter-coréennes deviendra possible", ajoute le communiqué, sans autre précision.

Légère inflexion de Washington

Dans un entretien accordé au Washington Post dimanche à bord de l'avion le ramenant aux Etats-Unis, le vice-président américain Mike Pence a indiqué de son côté que les Etats-Unis et la Corée du Sud se sont mis d'accord sur les termes de leur engagement diplomatique envers la Corée du Nord, avec, à terme, des discussions en direct avec Washington sans condition préalable.

Une "pression maximale" continuera parallèlement à être mise sur le régime communiste nord-coréen, a encore souligné Mike Pence.

"L'idée est que la pression ne sera pas levée jusqu'à ce que (la Corée du Nord) fasse quelque chose que l'alliance estime être une étape significative vers la dénucléarisation", a ajouté Mike Pence au journaliste du Washington Post.

 

 

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