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Pékin tisse sa toile à l’ONU

L’organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture, à Rome, sera dirigée par un Chinois. Une première qui traduit le poids grandissant et l’influence chinoise au sein des grandes instances internationales.

25 juin 2019, 00:01
epa07668236 Chinese candidate Qu Dongyu during the 41st Conference of the UN Food and Agriculture Organization (FAO) during the 41st Conference in Rome, Italy, 23 June 2019. Qu Dongyu becomes the first Chinese to head the United Nations' food agency.  EPA/Riccardo Antimiani ITALY FAO

C’est inédit. Pour la première fois de son histoire, en effet, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sera dirigée par un Chinois. Une nomination symbolique du poids de Pékin au niveau international et, plus encore, au cœur du système onusien.

Elu dimanche, au premier tour, avec 108 voix sur 194, le vice-ministre chinois de l’Agriculture, Qu Dongyu, a battu ses deux rivaux: la Française Catherine Geslain-Lanéelle, soutenue par l’Union européenne et Emmanuel Macron, et Davit Kirgalidze, l’ancien ministre géorgien de l’Agriculture, soutenu par Donald Trump.

«Neutres et impartiaux»

«Nous serons neutres et impartiaux», a promis le nouveau patron de la FAO, dont le siège se trouve à Rome. Une organisation qui compte 3600 salariés, dont la moitié travaille à Rome, voire 11 000 employés avec les contractuels.

Hormis la question de la faim dans le monde – avec plus de 800 millions de personnes souffrant de...

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