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Pékin l'a exécuté

Le Britannique n'a pas eu droit à la clémence.

30 déc. 2009, 05:01

Jusqu'au bout, Pékin sera resté sourd aux appels à la clémence. La Grande-Bretagne n'a pu empêcher les autorités chinoises d'exécuter l'un de ses ressortissants, qui a reçu hier une injection létale pour trafic de drogue. Akmal Shaikh, 53 ans, mis à mort à Urumqi, dans le sud de la Chine, est le premier Européen exécuté en Chine en près de soixante ans. Sa famille assurait qu'il n'avait pas toute sa raison et avait sans doute été manipulé.

Le chef du Gouvernement britannique, Gordon Brown, était intervenu lui-même dans ce dossier, dont il avait parlé personnellement à son homologue chinois Wen Jiabao.

La Chine a balayé toutes les critiques. Hier lors d'une conférence de presse la porte-parole de la diplomatie chinoise Jiang Yu, rappelait que le trafic de drogue était un crime grave. Elle a cependant souhaité que cette affaire n'affecte pas les relations bilatérales.

Un défi

C'est le dernier signe...

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