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Pékin exporte l’arbitraire à Hong Kong

La police chinoise a enchaîné les arrestations dès l’entrée en vigueur de la loi de sécurité nationale.

02 juil. 2020, 00:01
epaselect epa08520539 Police officers detain protesters during a rally against a new national security law on the 23rd anniversary of the establishment of the Hong Kong Special Administrative Region in Hong Kong, China, 01 July 2020. The new national security law, that Beijing has tailor-made for Hong Kong, prohibits acts of secession, subversion, terrorism and collusion with foreign forces to endanger national security.  EPA/MIGUEL CANDELA
ArcInfo

«Nul n’est censé ignorer la loi!» Ironie cruelle, les citoyens de Hong Kong n’ont pas même eu le droit fondamental de prendre connaissance de leurs nouvelles obligations, imposées par la législation sur la sécurité nationale, édictée au forceps par la Chine communiste, mardi. A 23 heures pétantes, le texte, voté le matin même par la chambre d’enregistrement du régime, à Pékin, est entré en vigueur, sans même avoir été dévoilé au préalable aux 7,5 millions d’habitants de l’ancienne colonie britannique. Cette procédure opaque et expéditive résume à merveille l’esprit de ce texte, qui exporte à Hong Kong la règle d’airain en vigueur sur le continent depuis l’avènement de Mao, en 1949: toute contestation de la mainmise du Parti communiste est interdite, et conduit à la case prison.

Il prévoit des peines lourdes d’emprisonnement, jusqu’à la perpétuité, contre les «subversifs» mettant en danger la «sécurité nationale». Pékin installera ses propres...

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