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Paris et Berlin lâcheront-ils du lest face aux «frugaux»?

Le couple franco-allemand fait mine de ne pas vouloir toucher aux 500 milliards de subventions promis aux pays éprouvés par la pandémie. Pour le moment.

18 juil. 2020, 00:01
epa08551237 (L-R) Germany's Chancellor Angela Merkel, French President Emmanuel Macron and European Council President Charles Michel chat at the start of an EU summit at the European Council building in Brussels, Belgium, 17 July 2020. European Union nations leaders meet face-to-face for the first time since February to discuss plans responding to coronavirus crisis and new long-term EU budget at the special European Council on 17 and 18 July.  EPA/STEPHANIE LECOCQ / POOL ArcInfo

Des cadeaux pour l’anniversaire d’Angela Merkel et du Portugais Antonio Costa, des présents aussi pour la Danoise Mette Frederiksen, qui s’est mariée mercredi, des sourires derrière les masques et des coudes à coudes pour se saluer tout en gardant la distanciation sociale. L’ambiance était bon enfant, hier matin à Bruxelles. Les Vingt-Sept semblaient ravis de se retrouver en chair et en os pour la première fois depuis quatre mois. Pas au point toutefois de mettre tout de suite de l’eau dans leur vin et de commencer à arrondir les angles sur le plan de relance européen et le budget pluriannuel de l’UE au menu de ce Conseil européen crucial.

Au premier jour de la réunion, programmée pour durer jusqu’à aujourd’hui, voire jusqu’à demain si un accord semble à portée de main, il s’agissait plutôt d’une mise en jambes. «Jusqu’à présent, la température dans la pièce n’a pas sensiblement augmenté....

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