Dès 20h00, chaque internaute peut consulter une base de données fondée sur les millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca, où figurent notamment le premier ministre britannique David Cameron et son homologue islandais contraint à la démission, Sigmundur David Gunnlaugsson.
"C'est un cheminement naturel vers la transparence pour permettre à la société civile d'obtenir les informations de base sur les Panama Papers", explique dans un entretien Gerard Ryle, le directeur du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) qui a fait éclater le scandale.
Sa base de données de quelque 200'000 sociétés-écrans et particuliers se présentera comme un registre. Mais elle ne rendra que partiellement compte des 11,5 millions de documents des Panama Papers qui n'ont, d'après l'ICIJ, pas encore livré tous leurs secrets. La mise en ligne, que le cabinet Mossack Fonseca menace de contester en justice, répond d'ailleurs à un double objectif: faire oeuvre de transparence mais également lever de nouveaux lièvres.