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Oeufs contaminés: les autorités néerlandaises admettent une mauvaise gestion du scandale

La ministre de la Santé des Pays-Bas a reconnu des erreurs dans le dossier des oeufs contaminés. Elle admet une mauvaise gestion du scandale, mais nie tout négligence.

11 août 2017, 13:14
Les oeufs incriminés proviennent d'élevage de poules aux Pays-Bas.

Sous le feu des critiques de ses voisins européens, le gouvernement néerlandais a reconnu, par la voix de la ministre de la Santé sur un plateau télévisé jeudi soir, que "des erreurs" avaient été commises dans la gestion du scandale des oeufs contaminés. Mais elle réfute toujours toute accusation de négligence.

 

"Dans toute crise, des erreurs sont commises. C'est absolument le cas pour celle-ci", a reconnu Edith Schippers devant les caméras. Mais elle a maintenu que le gouvernement, accusé de ne pas avoir transmis l'information plus tôt que de nombreux oeufs néerlandais était contaminés par un insecticide, "ne pouvait pas empiéter sur le temps de l'enquête judiciaire et des analyses" des échantillons prélevés.

"Nous étions bien au courant d'un signalement de la présence de fipronil dans un élevage de poules pondeuses en novembre 2016, mais il n'y avait aucune indication que du fipronil s'était retrouvé dans les oeufs à ce moment-là", a répété Edith Schippers lors de sa première prise de parole publique depuis le début de l'affaire.

La gestion de La Haye de ce signalement reçu l'an dernier par le NVWA, l'organisme néerlandais chargé de la sécurité alimentaire et sanitaire, fait l'objet de critiques de responsables politiques de plusieurs pays européens touchés par le scandale des oeufs contaminés.

Jeudi, le gouvernement néerlandais avait déjà reconnu que, "rétrospectivement" et "avec la connaissance d'aujourd'hui sur l'ampleur de l'utilisation et de la présence de fipronil dans les oeufs", l'agence de sécurité alimentaire NVWA "aurait dû conseiller des mesures pour faire respecter la loi".

"Une fois cette crise derrière nous, nous analyserons le rôle de chacun, le mien, celui du NVWA... et nous en tirerons des conclusions", a ajouté la ministre de la Santé sortante. "Aurions-nous pu aller plus vite? C'est ce que nous devrons analyser, et je pense qu'il faudra associer la Commission européenne à cela".

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