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Obama écourte ses vacances pour s'occuper du budget

Si démocrates et républicains de trouvent pas un accord, les Etats-Unis risquent une cure d'austérité forcée début janvier.

26 déc. 2012, 16:45
President Barack Obama wipes his eye as he talks about the Connecticut elementary school shooting, Friday, Dec. 14, 2012, in the White House briefing room in Washington. (AP Photo/Carolyn Kaster)

Barack Obama a écourté ses vacances à Hawaï pour tenter de débloquer les négociations entre démocrates et républicains sur le "mur budgétaire" à moins d'une semaine de la date-butoir, a annoncé la Maison blanche. Faute d'accord, les Etats-Unis risquent une cure d'austérité forcée début janvier.

Aucun détail n'a filtré sur ce que comptait faire le président américain, qui se trouve actuellement à Hawaï avec sa famille pour les vacances de Noël, à son retour à Washington jeudi matin. Aucun texte spécifique concernant le "mur budgétaire" ne figure pour l'instant à l'ordre du jour du Congrès.

Démocrates et républicains doivent trouver un accord pour réduire le déficit avant le 1er janvier afin d'éviter un relèvement des impôts et une baisse automatique drastique des dépenses publiques. Une combinaison susceptible de faire plonger l'économie américaine en récession.

Texte de compromis

Après l'échec des républicains la semaine dernière à faire passer un "plan B" à la Chambre des représentants, le chef de la Maison blanche devrait charger Harry Reid, le chef de file démocrate au Sénat, où les démocrates sont majoritaires, de mettre rapidement au point un texte de compromis.

Ce texte d'ambition modeste aurait pour but d'éviter les coupes budgétaires et la plupart des hausses d'impôts. Son adoption par le Sénat à majorité démocrate serait acquise à la condition que les républicains acceptent de ne pas y faire obstruction, ce à quoi le chef de la minorité républicaine à la chambre haute, Mitch McConnell, ne s'est pas engagé jusqu'ici.

Des conseillers de la Maison blanche ont commencé à discuter des détails de cet accord avec les représentants démocrates du Sénat en début de semaine, a-t-on appris auprès d'un haut responsable de l'administration américaine.

A la Chambre des représentants, où les républicains ont la majorité, le texte aurait besoin du soutien de l'ensemble des 191 démocrates et d'au moins 26 républicains.

Scénario en cas d'échec

En cas d'échec de ce texte de compromis, le Congrès pourrait laisser les impôts augmenter pour tout le monde puis, durant la première semaine de janvier, les baisser à nouveau sauf pour les plus hauts revenus, tout en reportant les coupes budgétaires automatiques que la plupart des élus souhaitent éviter.

Ces coupes budgétaires ont été décidées l'an dernier dans le cadre d'un accord sur le relèvement du plafond de la dette. Les hausses d'impôts proviennent quant à elles de la fin des exonérations fiscales décidées sous la présidence de George W. Bush et prolongées par les républicains au Congrès.

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