Benyamin Netanyahou est le dos au mur. Le premier ministre doit parvenir à obtenir une majorité pour former une coalition à la Knesset, le Parlement israélien, à l’issue des élections législatives d’aujourd’hui, et celle-ci n’est pas acquise. Le scrutin va se jouer, comme le précédent d’avril, sur le fil. Les sondages, qui se sont souvent trompés par le passé, ont montré, ces jours, une légère poussée des courants de la droite conservatrice et des religieux. Mais la coalition au pouvoir ne parviendrait pas à atteindre le seuil des 61 sièges sur 120 nécessaires pour former un gouvernement.
Dans ce climat d’incertitude, celui qui est surnommé le «magicien», mais dont les tours souffrent d’un phénomène d’usure, joue la dramatisation. Il brandit l’épouvantail d’une victoire du centre gauche allié, selon lui, à la communauté arabe du pays et agite la menace du chaos.
Long règne
Benyamin Netanyahou exerce les fonctions de...