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Mozambique: le bilan du cyclone Idai grimpe à plus de 650 morts

676 morts, c'est le nouveau bilan - toujours provisoire - du cyclone Idai qui a ravagé la ville de Beira, au centre du Mozambique. Plus de 3000 km2 ont été touchés.

23 mars 2019, 12:04
/ Màj. le 23 mars 2019 à 18:37
Les secouristes continuent d'extraire des cadavres des décombres et des coulées de boue.

Le bilan du cyclone qui a balayé le Mozambique la semaine dernière s'est alourdi à 676 morts. Il devrait encore grimper au fur et à mesure de la progression des secours, qui peinent à atteindre des zones toujours coupées du monde, ont prévenu les humanitaires.

"C'est un désastre naturel sans précédent. La zone affectée (au Mozambique) est d'environ 3000 km2. Un désastre qui équivaut aux catastrophes majeures", a estimé samedi le ministre mozambicain de l'Environnement, Celso Correia.

"Malheureusement, personne dans la région ni dans le monde ne pouvait prédire un désastre d'une telle ampleur", a-t-il ajouté depuis Beira (centre), la deuxième ville du Mozambique, partiellement dévastée par les intempéries. Selon le dernier bilan des autorités mozambicaines, Idai, qui a balayé la semaine dernière l'Afrique australe, a fait au moins 417 morts au Mozambique, pays le plus touché.

Au Zimbabwe, 259 personnes ont été tuées et près de 200, dont 30 écoliers, sont toujours portées disparues. Mais le bilan final sera "bien plus élevé" car "de nombreuses régions sont encore inaccessibles", a prévenu samedi la directrice générale de l'Unicef, Henrietta Fore.

Risques de maladies

"La situation va encore empirer avant de s'améliorer", a-t-elle mis en garde. "Les agences humanitaires commencent à peine à voir l'ampleur des dégâts. Des villages entiers ont été submergés, des immeubles rasés, des écoles et des centres de santé détruits", a-t-elle ajouté.

Les opérations de secours et d'acheminement de l'aide, avec hélicoptères, bateaux militaires, pneumatiques, de pêche, se poursuivaient samedi dans des conditions difficiles, compte tenu de l'effondrement de nombreuses routes et ponts. "La promiscuité dans les centres d'hébergement, le manque d'hygiène, les eaux stagnantes et infectées posent des risques de maladies comme le choléra, le paludisme et les diarrhées", a prévenu l'Unicef.

Au Zimbabwe, les rescapés continuaient ce weekend à enterrer leurs morts, tandis que 120 corps ont été emportés par les eaux au Mozambique, selon Ocha.

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