La Russie a peu de marge pour conserver son dernier allié au Proche-Orient.
Le refus du Kremlin de s'associer aux sanctions internationales visant le régime de Bachar el-Assad s'explique par le fait que la Syrie est le dernier allié de la Russie au Proche-Orient. A l'approche de l'élection présidentielle russe du 4 mars, Vladimir Poutine ne va certainement pas faire preuve de souplesse. Mais Moscou ne pourra pas aller plus loin dans son soutien à Assad.
Le Kremlin est en conflit avec l'Occident parce qu'il protège le régime de Bachar el-Assad des sanctions de l'ONU et continue à le fournir en armes, contrairement à la plupart des autres pays qui ont imposé un embargo sur les livraisons d'armes à Damas. Mais Vladimir Poutine semble souhaiter défier Washington dans ce dossier et faire preuve d'une indépendance qui peut lui profiter au niveau électoral.
" Cela n'aurait aucun sens pour la Russie...