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Missiles S 400, l’arme de Moscou pour miner l’Otan

Membre de l’alliance, le pays serait déterminé à acquérir le système antimissiles russe.

05 avr. 2019, 00:01
Turkey's Foreign Minister Mevlut Cavusoglu, center, give a 'thumbs-up' while talking with from l-r, Secretary of State Mike Pompeo, NATO's Secretary General Jen Stoltenberg, and Britain's Ambassador to NATO Sarah MacIntosh, at the Meeting of the North Atlantic Council in Foreign Ministers' Session 1 at the U.S. State Department in Washington, Thursday, April 4, 2019. (AP Photo/Pablo Martinez Monsivais) US NATO

Quatre divisions de batteries antimissiles, capables d’abattre des avions dans un rayon de 400 kilomètres, à une vitesse de 17 000 km/h, sèment la zizanie chez les alliés de l’Otan. L’arme en question, le S 400, est fabriquée par la Russie – adversaire numéro un de l’alliance – et destinée à la Turquie, l’un des piliers de l’organisation atlantique derrière les Etats-Unis. A peine achevées les célébrations du 70e anniversaire de l’Otan, Ankara et Washington se déchirent sous le regard médusé des autres Etats membres. Le spectacle n’est pas pour déplaire au Kremlin.

Au nom de la défense de la «souveraineté» de son pays, sur fond de rapprochement tactique et militaire avec Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan se dit déterminé à acquérir des S 400, quand bien même les experts mettent en cause le bien-fondé sécuritaire du projet. Entamées il y a trois ans, ces négociations à 2,5 milliards...

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