Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

MBS, période de grâce finie

L’affaire Khashoggi va porter un coup aux projets économiques du prince héritier Mohammed ben Salmane.

19 oct. 2018, 00:01
epa07097319   A handout photo made available by Saudi Royal Palace Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman meeting with US Secretary of State Michael R. Pompeo (not pictured) in Riyadh, Saudi Arabia, 16 October 2018. Pompeo travelled to Saudi Arabia for talks over missing Saudi journalist Jamal Khashoggi, who disappeared after entering the Saudi consulate in Istanbul, Turkey on 02 October.  EPA/BANDAR ALGALOUD HANDOUT  HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES SAUDI ARABIA USA DIPLOMACY

Aujourd’hui, Raif Badawi, écrivain militant pour les droits de l’homme qui purge dix ans de prison, sera fouetté en public, comme chaque vendredi, à Riyad. Oui, il a été condamné à 1000 coups de fouet pour avoir prôné, sur son blog, une libéralisation morale et religieuse en Arabie saoudite.

Raif Badawi s’en tirerait presque à bon compte, à voir le sort réservé à d’autres voix critiques dans la monarchie wahhabite, le royaume des enlèvements et des disparitions de dissidents. Le journaliste Jamal Khashoggi s’est littéralement volatilisé, le 2 octobre, dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, d’après la version saoudienne. Traduction turque: il aurait été torturé jusqu’à la mort, avant d’être démembré par le commando saoudien. Enregistrements vidéo et audio à l’appui.

Un fiasco de plus à mettre au passif de MBS, alias Mohammed ben Salmane, qui joue les vierges effarouchées dans cette affaire. Le prince héritier saoudien de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias