La première ministre britannique Theresa May (photo Keystone) a essuyé, hier, une défaite embarrassante au parlement. Ce revers fragilise sa position dans les discussions qu’elle mène avec Bruxelles pour tenter d’obtenir une modification de l’accord de Brexit.
A six semaines de la date prévue pour la sortie de l’UE, les députés ont rejeté par 303 voix contre 258 la motion dans laquelle le gouvernement expliquait comment il souhaitait renégocier l’accord de divorce conclu avec l’Union européenne, qui avait été sèchement recalé lors d’un vote mi-janvier au parlement britannique.
Dans cette motion, l’exécutif affirmait poursuivre un double objectif: obtenir des «arrangements alternatifs» au «filet de sécurité» censé maintenir une frontière ouverte sur l’île d’Irlande après le Brexit («backstop» en anglais) et écarter le scénario d’un «no deal», soit une sortie sans accord redoutée par les milieux d’affaires comme par une partie des députés.
Mais les plus fervents Brexiters au sein du...