Benyamin Netanyahou apparaît de plus en plus comme un homme cerné de toutes parts, en ces temps d’épidémie de coronavirus. A Jérusalem, plus de 5000 manifestants se sont rassemblés, samedi soir, près de sa résidence officielle pour exiger la démission immédiate du premier ministre israélien, sans attendre les prochaines audiences, en décembre, de son procès pour corruption, fraudes et abus de confiance dans trois affaires. Cette mobilisation dite des «drapeaux noirs» ne cesse de prendre de l’ampleur.
Il y a quelques semaines, seuls quelques irréductibles continuaient à se mobiliser, en prêchant dans le désert. Désormais, le mouvement a pris des allures de contestation nationale. Pour la première fois, samedi, deux cents Israéliens se sont aussi réunis à proximité de la villa personnelle de Benyamin Netanyahou, à Césarée, dans le nord du pays. D’autres encore ont exprimé leur colère sur une place de Tel-Aviv, ou en brandissant des drapeaux noirs...