Nigel Farage reprend son bâton de pèlerin. Après le vote du Parlement britannique, jeudi soir, pour demander un report du Brexit, l’eurodéputé europhobe repart en campagne contre «la grande trahison» de l’establishment, qu’il dénonce depuis des mois. «Je n’ai jamais fait confiance à nos politiciens de carrière pour qu’ils respectent le résultat du référendum, sans parler de leurs propres promesses électorales», rappelle celui qui a été l’un des principaux artisans de la victoire du «leave», en 2016. Il donnera, aujourd’hui, le coup d’envoi d’une grande marche pour le Brexit baptisée «March to leave».
Le départ est fixé dans la ville de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, qui a voté à 61% pour quitter l’UE, le 23 juin 2016, pour arriver à Londres le 29 mars, jour où le Royaume-Uni était censé dire adieu à l’Europe. Une centaine de marcheurs vont se relayer sur les 354 kilomètres du parcours pour,...