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Mali: attaque djihadiste dans un hôtel proche de Bamako, deux morts et une vingtaine d'otages libérés

Dimanche après-midi au Mali, un campement de Bamako fréquenté par des touristes occidentaux a été la proie d'une attaque. Les forces de l'ordre ont bouclé le secteur. L'attaque serait menée par des "djihadistes présumés". Le bilan fait état de deux morts.

18 juin 2017, 19:56
/ Màj. le 18 juin 2017 à 21:53
Des coups de feu auraient retenti en provenance du lieu attaqué. (Illustration)

Des hommes armés ont attaqué dimanche au Mali un hôtel proche de Bamako. Ils ont fait deux morts dont une Franco-Gabonaise, rapportent les autorités.

"La première victime est une Franco-Gabonaise tandis que la vérification de la nationalité de l'autre est en cours", a déclaré Baba Cissé, porte-parole du ministère de la Sécurité.

La cible de l'attaque, "Le Campement" à Dougourakoro, à l'est de la capitale malienne, est appréciée par les expatriés qui y passent notamment les week-ends.

 

 

"Toutes les forces de sécurité sont sur place", a précisé Baba Cissé en début de soirée. "Campement Kangaba est bouclé et l'opération est en train d'être conduite. Nous contrôlons la situation."

Un témoin proche de l'hôtel a dit avoir vu des Occidentaux s'enfuir de l'hôtel "pendant que des policiers en civil échangeaient des tirs avec des assaillants qui semble-t-il étaient à l'intérieur". "Il y avait quatre véhicules de la police nationale ainsi que des militaires français dans des blindés", a-t-il ajouté.

Les forces françaises au Mali n'ont pas fait de commentaire dans l'immédiat.

 

 

Intervention française

La France a lancé, sous la présidence de François Hollande, l'opération Serval en janvier 2013 pour contrer l'avancée de groupes armés touaregs et islamistes qui menaçaient de s'emparer de la capitale Bamako, opération qui a été remplacée en 2014 par l'opération Barkhane qui couvre cinq pays de la région.

Si l'intervention française a permis de chasser en grande partie les groupes armés, ces derniers ont multiplié ces derniers mois les attaques à l'engin explosif contre les forces locales et internationales, notamment dans le Nord.

 

 

Al Qaïda au Maghreb islamique et le groupe Al Mourabitoune ont aussi revendiqué la responsabilité de l'attaque d'un hôtel de Bamako, le Radisson Blu, qui a fait 20 morts en novembre 2015, en plus des deux assaillants.

Aux militaires français du dispositif Barkhane, déployés dans tout le Sahel, s'ajoute la force de l'Onu au Mali, la Minusma, qui compte plus de 10.000 hommes.

 

 

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