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"Maison de l'horreur" en Californie: les offres d'adoption affluent pour les 13 enfants torturés

Plusieurs jours après la libération des treize enfants séquestrés et torturés par leurs parents dans la "maison de l'horreur" en Californie, beaucoup d'offres d'adoption ont été faites. Les parents sont visés par douze chefs d'accusation de torture et risquent la prison à perpétuité.

25 janv. 2018, 07:42
À l'entrée de "la maison de l'horreur", on trouvait mercredi des fleurs, des bougies, des animaux en peluche, et beaucoup de lettres de soutien à l'attention des enfants.

Les treize enfants et jeunes adultes qui ont été libérés il y a dix jours en Californie après avoir été maintenus captifs et torturés par leurs parents font l'objet de nombreuses offres d'adoption. Certains d'entre eux ont été découverts enchaînés à leur lit.

"Il y a eu des offres d'adoption, mais (...) cela ne veut pas dire que cela va aboutir", a indiqué la porte-parole des services sociaux du comté de Riverside, où vivaient le couple âgé de 57 et 49 ans, jusqu'à son arrestation le 14 janvier. "Beaucoup de ces offres portent sur une adoption des 13 victimes", a-t-elle précisé, tout en notant qu'il restait beaucoup de choses à déterminer au tribunal.

Les 13 enfants, âgés de 2 à 29 ans, ont été libérés par la police au domicile de leurs parents, où ils étaient séquestrés, dans la petite ville de Perris, au sud-est de Los Angeles. Les policiers les ont retrouvés dans l'obscurité, affamés et dans d'extrêmes conditions de saleté, certains enchaînés à un lit.

Le procureur a précisé qu'ils ne pouvaient se doucher au maximum qu'une fois par an et n'avaient jamais vu de dentiste.

 

 

Douze chefs d'inculpation

C'est l'une des filles, âgée de 17 ans, qui a donné l'alerte après avoir échappé à la surveillance des parents geôliers.

Les parents sont visés par douze chefs d'accusation de torture - l'enfant de deux ans n'aurait pas été torturé et était bien nourri -, douze de séquestration, sept de maltraitance d'un adulte à charge et six de maltraitance ou négligence d'enfant.

Le couple a plaidé la semaine dernière non coupable de tous les chefs d'accusation. Le mari est également poursuivi pour acte obscène sur un enfant de moins de 14 ans avec usage de la force, la menace ou la contrainte. Le procureur a précisé qu'il s'agissait de la façon dont le suspect avait ligotté l'une de ses filles.

Ils risquent la prison à perpétuité. La prochaine audience est prévue le 23 février. D'après le procureur, les enfants ont tous été soumis à une forme de maltraitance prolongée, notamment des coups et des étranglements comme formes de punitions, outre l'absence de douches et de soins médicaux.

Une juge a signé mercredi un ordre interdisant tout type de contact aux parents avec leurs enfants jusqu'en 2021, sauf par l'intermédiaire de leurs avocats.

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