En octobre 2016, Vladimir Poutine avait dû renoncer à se rendre à Paris pour inaugurer le nouveau centre orthodoxe russe du quai Branly, symbole de la coopération bilatérale entre les deux pays: François Hollande voulait transformer cet événement imaginé par le Kremlin en réunion de travail sur la Syrie. Cette fois, Paris et Moscou sont parvenus à mêler culture et politique.
Le président russe est attendu ce matin à Versailles, pour un entretien en tête à tête avec le nouveau président français, Emmanuel Macron, avec au menu, principalement, les conflits syrien et ukrainien. Les deux hommes déjeuneront ensuite ensemble, entourés de leurs délégations, avant de voir, au Grand Trianon, une exposition consacrée à la visite effectuée en France, 300 ans plus tôt, par le tsar Pierre le Grand.
Qui est à l’origine?
Le tout s’est organisé «à l’invitation» du nouveau locataire de l’Elysée, souligne le Kremlin. Cette version est confirmée...